
Depuis quelques années, la pratique du running connaît une véritable révolution. Les courses se multiplient, les pratiquants deviennent plus experts et les marques redoublent d’efforts pour proposer des chaussures toujours plus techniques. Les technologies évoluent à grande vitesse : mousses à retour d’énergie, plaques carbone, semelles oversize… Aujourd’hui, une chaussure de running n’a plus rien à voir avec celle que vous portiez il y a une dizaine d'années.
Mais choisir la bonne paire n’est pas si simple. Terrain de pratique, volume d’entraînement, morphologie, type de foulée, objectifs de course… autant de critères essentiels à prendre en compte pour éviter les blessures et optimiser ses performances. Ce guide a pour but de vous aider à faire le bon choix, selon votre profil.
Comment choisir ses chaussures de running ? Le guide complet pour trouver la paire parfaite !
De quoi sont composées les chaussures de running ?
Les chaussures de running d’aujourd’hui ne sont plus de simples baskets : ce sont de véritables concentrés d’innovation, conçus pour maximiser la performance tout en assurant un confort optimal. Leur conception repose sur des éléments clés, auxquels s’ajoutent des technologies spécifiques à chaque marque.
- La semelle intermédiaire : C’est le cœur de la chaussure de running. La semelle intermédiaire est généralement composée de mousses techniques telles que l’EVA (Ethyl Vinyl Acetate) ou le TPU (Thermoplastic Polyurethane). Cette couche permet d'amortir chaque impact avec le sol, protégeant ainsi les articulations. Sur les modèles plus techniques, les mousses sont conçues pour restituer un maximum d’énergie à chaque foulée, créant une sensation de rebond dynamique. Par exemple, la mousse PWRRUN+ de Saucony offrent un retour d’énergie exceptionnel, réduisant la fatigue sur les longues distances. La plaque interne : la propulsion optimisée. Certaines chaussures intègrent une plaque rigide insérée dans la semelle intermédiaire. Cette plaque peut être en nylon ou en carbone, selon le niveau de performance recherché. Le rôle de la plaque est de rigidifier la chaussure pour éviter la déformation excessive, et d’agir comme un levier pour optimiser la propulsion. C’est ce qui permet cette sensation de "rebond" et de dynamisme particulièrement recherchée sur les longues distances ou en compétition. Une plaque en carbone, maximise la réactivité mais demande un bon niveau de préparation musculaire. À l’inverse, une plaque en nylon, plus souple, est idéale pour les entraînements intensifs sans trop solliciter les muscles. Le chausson, quant à lui, désigne la partie intérieure de la chaussure. C’est ce qui entre en contact direct avec votre pied. Il est souvent constitué de mousses, de textiles doux et peut intégrer un collier rembourré autour de la cheville ou un manchon (chausson en forme de chaussette) sur certains modèles. Il doit apporter un confort optimal au niveau du contact avec le pied, éviter les frottements et ampoules et améliorer le maintien précis, en épousant la forme du pied.
- La semelle extérieure : l’adhérence et la durabilité : C’est l’interface directe entre vous et le terrain. La semelle extérieure est souvent réalisée en caoutchouc soufflé ou en gomme spécifique
- La boîte à orteils, ou toebox, désigne la partie avant de la chaussure, là où viennent se placer tes orteils. C’est l’espace qui permet à ces derniers de s’étaler naturellement à chaque foulée. Et cet espace, aussi anodin qu’il puisse paraître, joue un rôle essentiel en confort et en performance. Mais attention : chaque marque propose une forme et une largeur de toebox différentes. Certaines marques sont connues pour offrir des toebox généreuses. C’est le cas de Brooks, Saucony, et surtout Altra, qui a carrément fait de la largeur de sa toebox une signature. À l’inverse, des marques comme Salomon ou La Sportiva proposent des chaussures avec une toebox plus ajustée. Leur philosophie est davantage axée sur un fit précis, proche du pied, pour gagner en maintien et en précision, notamment sur terrains techniques et en montagne. C’est parfait si tu cherches un contrôle maximal, mais ça peut vite devenir inconfortable si ton pied a besoin de plus d’espace à l’avant. Et ce n’est pas tout : d’une année à l’autre, même sur un même modèle, la forme de la toebox peut évoluer. Un nouveau mesh, une empeigne repensée, une toe box élargie ou resserrée… Les marques adaptent leurs designs en fonction des retours utilisateurs ou des tendances du moment.
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Les lacets : on a le laçage classique : C’est le système le plus répandu. Le laçage classique, avec des lacets traditionnels passés dans des œillets, permet un ajustement précis en fonction de ton pied. Tu peux resserrer plus ou moins certaines zones du pied. On le retrouve sur une grande partie des modèles de running route chez Chullanka. Il y a aussi le Quicklace™ de Salomon : un système de laçage rapide que l’on retrouve sur beaucoup de leurs chaussures. Le principe est simple : un cordon fin et ultra résistant, combiné à un stopper de serrage. Il suffit de tirer sur la languette pour ajuster la tension de manière uniforme sur tout le pied.
Les catégories de chaussures de running

Les chaussures Daily Trainers (chaussures d’entraînement)
Les Daily Trainers sont les chaussures d'entraînement par excellence. Conçues pour les footings tranquilles en endurance fondamentale, elles offrent un confort maximum et une durabilité exemplaire. Leur semelle est généralement épaisse, avec un amorti généreux pour protéger vos articulations, même sur de longues distances. On y retrouve la majorité des chaussures que propose Chullanka, avec des références très connues comme les Ghost 16 White Peacot Orange, les Ride 18 Pollen Pepper ou encore les Clifton 10 Blue Skyward Ces modèles, proposés à un tarif moyen compris entre 100€ et 180€, conviennent parfaitement aux coureurs souhaitant accumuler les kilomètres sans rechercher la performance pure.
2. Les chaussures Super Trainers (polyvalence et dynamisme)
Les Super Trainers sont idéales pour les coureurs réguliers qui souhaitent passer un cap. Polyvalentes, elles sont parfaites pour les entraînements rapides, le fractionné, ou encore les distances jusqu'au semi-marathons.
Ces chaussures intègrent généralement une plaque en nylon ou en carbone et une mousse réactive, de type EVA ou TPU, qui assure à la fois stabilité et relance efficace. Elles offrent un compromis entre confort et dynamisme, tout en restant accessibles techniquement et financièrement.
Des modèles comme les Saucony Endorphin Speed 4 White Peel sont de parfaits exemples de cette catégorie, idéale pour ceux qui courent sur route. On pense aussi à la Mach 6 d'Hoka. Les meilleures références typés route et sentier sont les challenger ATR7 d'Hoka ou encore les Ride TR de Brooks.
Ces chaussures intègrent généralement une plaque en nylon ou en carbone et une mousse réactive, de type EVA ou TPU, qui assure à la fois stabilité et relance efficace. Elles offrent un compromis entre confort et dynamisme, tout en restant accessibles techniquement et financièrement.
Des modèles comme les Saucony Endorphin Speed 4 White Peel sont de parfaits exemples de cette catégorie, idéale pour ceux qui courent sur route. On pense aussi à la Mach 6 d'Hoka. Les meilleures références typés route et sentier sont les challenger ATR7 d'Hoka ou encore les Ride TR de Brooks.
3. Les chaussures Racers (compétition pure)
Les Racers sont les chaussures dédiées à la compétition pure. Elles sont taillées pour les semi-marathons, marathons, voire les Ironman. Conçues pour maximiser la performance, elles intègrent une plaque carbone et une mousse ultra-réactive, garantissant un retour d’énergie optimal à chaque foulée.
Ces modèles affichent un poids plume, généralement inférieur à 200 grammes, pour ne rien laisser au hasard en matière de dynamisme et de légèreté.
Ces modèles affichent un poids plume, généralement inférieur à 200 grammes, pour ne rien laisser au hasard en matière de dynamisme et de légèreté.
Les critères essentiels pour bien choisir ses chaussures de running

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Le retour d’énergie de la mousse
Le retour d’énergie fait référence à la capacité de la semelle intermédiaire d’une chaussure à absorber l’impact au sol, puis à restituer cette énergie pour propulser la foulée. C’est un peu comme un trampoline : plus vous avez de rebond, plus vous êtes projeté vers l’avant avec efficacité.
Cette propriété permet de réduire la dépense énergétique, d'augmenter la cadence de course et d'optimiser les performances sur la durée. Notez que la chaussure ne fait pas tout. Cela nécessite une foulée orientée sur l'avant du pied avec une attaque talon l'énergie s'annule quasiment totalement.
Cette propriété permet de réduire la dépense énergétique, d'augmenter la cadence de course et d'optimiser les performances sur la durée. Notez que la chaussure ne fait pas tout. Cela nécessite une foulée orientée sur l'avant du pied avec une attaque talon l'énergie s'annule quasiment totalement.
La mousse qui compose la semelle intermédiaire joue un double rôle :
- Absorber les chocs pour protéger les articulations et limiter la fatigue musculaire, surtout sur les longues distances.
- Restituer l’énergie accumulée pendant l’impact au sol pour favoriser un mouvement de propulsion naturel et dynamique.
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La plaque (nylon ou carbone)
Depuis quelques années, les plaques sont devenues un incontournable des chaussures de running performantes. Elles sont insérées dans la semelle intermédiaire et jouent un rôle fondamental : améliorer la propulsion, augmenter le dynamisme, et réduire la perte d’énergie à chaque foulée.
Les plaques en nylon ou en TPU sont plus souples que celles en carbone. Ces chaussures polyvalentes utilisées pour les séances d'entraînement intenses, comme le fractionné ou les sorties tempo.
L’avantage du nylon, c’est qu’il offre une bonne rigidité sans sacrifier le confort.
L’avantage du nylon, c’est qu’il offre une bonne rigidité sans sacrifier le confort.
La plaque carbone, quant à elle, est l’arme fatale des chaussures de compétition. Sa rigidité est maximale, ce qui permet une propulsion explosive à chaque appui. En course, la plaque carbone agit comme un levier puissant, réduisant l'effort musculaire sur la durée et augmentant la vitesse de relance.
C’est l’option privilégiée pour les courses de courtes, moyennes et longues distances
Attention, cependant : la plaque carbone demande un pied solide et une bonne technique de course.
C’est l’option privilégiée pour les courses de courtes, moyennes et longues distances
Attention, cependant : la plaque carbone demande un pied solide et une bonne technique de course.
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Le poids de la chaussure
En running, chaque gramme compte. Le poids d’une chaussure de running influe directement sur l’économie de course et la fatigue musculaire. Plus une chaussure est légère, plus elle favorise la vitesse et réduit l’effort nécessaire à chaque foulée.
Les modèles les plus légers, souvent sous la barre des 200 grammes, sont taillés pour la performance pure. Ils maximisent le retour d’énergie et permettent de maintenir une cadence élevée sur des distances comme le semi-marathon ou le marathon.
En revanche, cette légèreté se fait parfois au détriment du confort et de l’amorti. Ces chaussures exigent une bonne préparation musculaire.
En revanche, cette légèreté se fait parfois au détriment du confort et de l’amorti. Ces chaussures exigent une bonne préparation musculaire.
Les chaussures d’entraînement plus robustes et amortissantes, affichent des poids entre 250 g et 300 g. Cette construction plus lourde s’explique par l’ajout de mousses épaisses, de structures stabilisatrices et de renforts qui assurent un grand confort, notamment pour les coureurs qui privilégient l'amorti et le confort plutôt que la performance à tout prix.
Si vous courez moins de 3 fois par semaine, que vous privilégiez le confort et que vos sorties dépassent les 10 km, une chaussure plus lourde mais protectrice est recommandée, ou alors pour les entrainements et la récupération.
En revanche, si vous êtes à la recherche de vitesse, sur des distances courtes à moyennes, ou en compétition, une chaussure légère (souvent équipée d’une plaque carbone) vous offrira un gain en efficacité et en dynamisme.
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L’amorti et le stack
Le stack désigne l’épaisseur totale de la semelle sous le pied, talon compris. Il est exprimé en millimètres et joue un rôle clé dans le niveau d’amorti d’une chaussure de running. Plus le stack est élevé, plus l’amorti est important. Les chaussures modernes affichent souvent un stack qui oscille entre 25 mm et 40 mm.
Un stack élevé (autour de 40 mm) est synonyme d’un amorti maximal. Ce type de semelle absorbe mieux les chocs, protège les articulations et réduit la fatigue musculaire. Les chaussures à fort stack sont souvent plébiscitées par les coureurs en quête de confort et de protection, surtout lors de volumes d’entraînement importants. Elles conviennent aussi parfaitement aux coureurs lourds qui recherchent un soutien accru.
À l’opposé, un stack plus bas (généralement inférieur à 30 mm) est destiné à ceux qui recherchent des sensations proches du sol et une foulée plus naturelle. Ce type de chaussure favorise la stabilité, le contrôle du pied et une meilleure proprioception, ce qui est apprécié sur des courses rapides, des sprints, ou lors de compétitions où la performance pure est recherchée.
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Le drop
Le drop représente la différence de hauteur entre le talon et l’avant-pied : Un drop élevé (8-12 mm) favorise l’attaque talon alors qu'un drop bas (4 mm et moins) encourage une foulée naturelle (attaque médio-pied).
Attention au changement de drop trop brutal : prenez le temps d’adapter votre foulée ! Passer d’une chaussure avec un drop élevé (10 à 12 mm) à un modèle avec un drop plus faible (4 mm par exemple) peut sembler anodin… quelques millimètres, ce n’est pas grand-chose, non ? Et pourtant, ce changement modifie en profondeur la biomécanique de votre foulée.
Un drop plus bas allonge naturellement les tendons d’Achille et sollicite davantage les mollets, les ischios et l’ensemble de la chaîne postérieure. Si cette transition est faite trop rapidement, sans période d’adaptation, vous risquez de provoquer des tensions, voire des blessures (tendinites, douleurs aux mollets…).
Pour éviter ces désagréments, il est essentiel de réduire l’intensité et de réajuster votre posture. Avec un drop plus faible, vous devrez courir plus droit, en réduisant l’appui sur l’avant-pied. L’idée est de ralentir un peu la cadence, de réduire l’amplitude et de courir plus "cool", le temps que votre corps s’adapte à cette nouvelle dynamique.
Le choix selon votre pratique et votre morphologie

Distance et fréquence d’entraînement
Le choix de vos chaussures de running doit tenir compte de la distance parcourue chaque semaine et de la fréquence de vos séances. Plus vous courez, plus il est important d’alterner les modèles pour répondre aux différentes sollicitations de votre corps. Moins de 20 kilomètres par semaine : privilégiez des chaussures d'entraînement qui offrent un excellent amorti et une durabilité accrue comme les Rincon 4 Cobalt Navy. Si vous souhaitez réaliser plus de kilomètres : l’idéal est d’opter pour des chaussures plus performantes qui permettent de varier les allures et de travailler aussi bien sur du fractionné que sur des sorties longues.
Votre morphologie
Le poids du coureur est un facteur déterminant dans le choix d’une chaussure adaptée. Il impacte directement les besoins en amorti, en stabilité et en soutien.
Pour les gabarits moyens : vous pouvez privilégier des chaussures souples, légères et flexibles. Ces modèles facilitent le déroulé naturel du pied, apportent une meilleure sensation au sol, et permettent un dynamisme accru, idéal pour la performance sur routes ou chemins bien entretenus
Pour les plus grands gabarits, il est recommandé d’opter pour des chaussures stables, avec un amorti renforcé. Ces modèles absorbent mieux les chocs, protègent les articulations et réduisent les risques de blessures, notamment sur les longues distances. Ils offrent également un bon maintien du pied.
Votre foulée : pronateur, supinateur, universel
Pronateur : Si votre pied a tendance à s’affaisser vers l’intérieur lors de la foulée, vous êtes pronateur. Il est conseillé de vous orienter vers des chaussures de stabilité, qui offrent un soutien renforcé sur la partie interne du pied pour limiter la sur-pronation et réduire les risques de blessures.
Universel / neutre : Les coureurs avec une foulée neutre, aussi appelée universelle, peuvent se tourner vers des modèles polyvalents, sans corrections spécifiques, convenant à la majorité des profils.
Supinateur : Pour ceux dont la foulée part vers l’extérieur (supination), il est préférable d’opter pour des chaussures qui favorisent une correction latérale et qui offrent davantage de souplesse
Le type de foulée était une des choses à prendre en compte lorsqu'on choisit ses chaussures de running. Mais aujourd'hui, presque toutes les chaussures de running sont conçues de manière universelle, adaptées à tous les types de foulée, offrant ainsi un excellent confort et une performance optimale pour la majorité des coureurs. Les coureurs à foulées pronatrices ou supinatrices choisissent en général un modèle universel et rajoutent une semelle orthopédique de correction qu'ils font réaliser chez un podologue.
Chaussures de running hommes et femmes : quelles différences ?
Le terrain : un critère essentiel !
Désormais, la plupart des modèles équipés d'un renfort de pronation ont un renfort léger qui est destiné à maintenir le pied dans l'axe pour de coureurs plus lourds ou à compenser l'affaissement naturel de la foulée sur les longues distances.
Chaussures de running hommes et femmes : quelles différences ?
Peut-on porter indifféremment des chaussures hommes ou femmes ?
La question revient souvent : les femmes peuvent-elles porter des chaussures de running pour hommes ? Et inversement des chaussures de running femme ? La réponse est oui. Il n’y a pas d’interdiction ni de règle stricte : l’essentiel est de trouver une chaussure adaptée à son pied et à sa pratique.
Cela dit, il existe des différences de conception entre les modèles masculins et féminins.
La taille :
La première différence évidente concerne la pointure. En règle générale, les chaussures pour hommes taillent plus grand : il y a environ 1,5 pointure d’écart entre les tailles hommes et femmes. Par exemple, si une femme porte du 41,5 en modèle femme, elle devra choisir un 40 en modèle homme dans la même marque.
Mais ce n’est pas seulement une question de longueur : les chaussures hommes sont aussi plus larges. Cela s’explique par des différences de morphologie. Chez les femmes, le talon est souvent plus fin.
L’ajustement :
Au-delà des tailles, il y a des différences de forme entre les chaussures hommes et femmes, car les pieds ne sont pas construits de la même façon.
Les chaussures femmes ont généralement un talon plus étroit. Ce design favorise une meilleure stabilité et contrôle de la pronation, ce qui est particulièrement important pour compenser l’angle des hanches chez les femmes (plus prononcé que chez les hommes).
L’avant-pied des chaussures femmes est souvent un peu plus large, pour accompagner le mouvement naturel des orteils et éviter les frottements.
Le poids et l’amorti :
Autre point : les chaussures pour hommes sont en général plus lourdes. Pourquoi ? Parce qu’elles sont conçues pour supporter une masse corporelle plus importante. Les matériaux sont souvent plus denses, avec une semelle intermédiaire plus ferme, pour absorber des forces d’impact plus élevées.
Les chaussures femmes, à l’inverse, sont plus légères. Elles intègrent des mousses plus souples et des rainures plus profondes à l’avant-pied, favorisant une meilleure flexibilité et une transition fluide lors de la phase de propulsion.
Attention cependant : une chaussure plus lourde peut ralentir la cadence et altérer la sensation de dynamisme, surtout si ce n’est pas nécessaire.
Le terrain : un critère essentiel !
Il y a un critère qu’on a parfois tendance à sous-estimer, alors qu’il conditionne directement le confort et la performance : le type de terrain sur lequel vous courez. Vos chaussures doivent être adaptées à la nature du sol, à la technicité des parcours, et à votre pratique. Sinon, c’est l’inconfort assuré, voire les blessures à répétition.
- Courir sur route : Si votre pratique se limite essentiellement à la course sur bitume ou sur chemins très bien entretenus, vous aurez besoin de chaussures de running route. Ces modèles privilégient : L’amorti, pour absorber les chocs répétés sur des surfaces dures. Plus vous courez longtemps, plus cet amorti devient important. Les semelles sont généralement plates, avec un bon grip sur sol.
- Chemins et sentiers bien tracés : Si vous courez sur des chemins forestiers, des sentiers de campagne ou des pistes en stabilisé, optez pour des chaussures polyvalentes. Elles sont conçues pour alterner entre bitume et terrain légèrement accidenté. Elles offrent une semelle crantée, mais pas trop agressive, permettant une bonne accroche sans sacrifier le confort et une stabilité accrue, pour limiter les risques de torsion de la cheville sur des surfaces irrégulières.
- Montagne et terrains techniques : Si vos sorties se font en montagne, sur des sentiers techniques, caillouteux ou avec un fort dénivelé, il vous faut une vraie chaussure de trail. Ici, pas de compromis : la priorité est donnée à la sécurité et à l’accroche.
Comment bien choisir la taille de ses chaussures de running ?

Pour finir, prenez généralement une pointure au-dessus de vos chaussures de ville, bien-sûr c'est à votre confort le plus total que cela revient. Laisser un demi-pouce d’espace devant les orteils et vérifier que le pied est maintenu sans compression excessive.
Bien choisir ses chaussures de running, c’est courir mieux (et plus longtemps) !
Vos chaussures de running sont votre meilleur allié. En sélectionnant le modèle adapté à votre profil, votre fréquence de pratique et vos objectifs, vous optimisez vos performances tout en préservant votre confort et votre santé. Sur Chullanka.com, découvrez une sélection de chaussures testées et approuvées par des passionnés… et par vos pieds !
Et pour compléter votre équipement de running, n’oubliez pas d’investir dans des vêtements techniques de trail et running, sans oublier les montres GPS adaptées à la course, les chaussettes trail running et une nutrition sportive optimisée pour accompagner vos sorties longues ! Si vous explorez le monde du running, n’hésitez pas aussi à consulter aussi nos conseils sur comment choisir ses chaussures de trail, comment choisir votre sac de trail, ainsi que notre guide complet sur comment choisir ses chaussures de randonnée pour varier les plaisirs et les terrains !
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